CWCUD 2022 – C’est maintenant !

Pour participer au Cyber World Clean Up Day, rien de plus simple ! 

Nous vous proposons de prendre 1h, ou plus, de votre temps ce weekend, et de nettoyer au choix : 

  • votre ordinateur,
  • votre téléphone,
  • votre messagerie électronique,
  • votre cloud…

Et pour que nous puissions collecter les chiffres, nous vous invitons à nous envoyer un email à l’adresse zerodechet@lesecolibrisrivegauche.org, en nous indiquant le nombre ou le volume des données supprimées… Pour cela, n’oubliez pas de bien noter le chiffre de départ !

Pour vous inscrire à l’événement, c’est ici :

https://cyberworldcleanupday.fr/cleanup/cyber-cleanup-donnees-2/

Un grand merci d’avance pour votre action !

Aide-mémoire des chiffres à noter, selon votre choix de support à nettoyer :

  • Nb d’e-mails supprimés
  • Poids total des emails supprimés
  • Nb de publications sur les réseaux sociaux supprimées
  • Nb de fichiers supprimés sur un cloud
  • Poids total des fichiers supprimés sur un cloud
  • Nb de fichiers supprimés sur ordinateur fixe
  • Poids total des fichiers supprimés sur ordinateur fixe
  • Nb de fichiers supprimés sur ordinateur portable
  • Poids total des fichiers supprimés sur ordinateur portable
  • Nb d’applications nettoyés ou supprimées sur mon smartphone
  • Poids total des fichiers supprimés sur smartphone
  • Nb d’applications nettoyés ou supprimées sur ma tablette
  • Poids total des fichiers supprimés sur tablette

CWCUD 2022 – Nos conseils pratiques

Maintenant que vous êtes sensibilisés aux enjeux de la pollution numérique, nous vous proposons des astuces simples et concrètes, à mettre en pratique dès ce weekend pour le Cyber World Clean Up Day !

1/ Pour vous aider à nettoyer votre messagerie, et éviter que les newsletters supprimées ne reviennent, nous vous recommandons l’outil Cleanfox

2/ Privilégier un message instantané à l’envoi d’un email

3/ Supprimer le déclenchement automatique des vidéos 

4/ Réduire la résolution des vidéos 

5/ Privilégier l’usage de la Wifi à celui de la 4G

6/ Enregistrer dans les favoris les sites fréquemment consultés

7/ Utiliser un moteur de recherche vertueux (type Ecosia ou Lilo)

Tenez-vous prêts, le grand nettoyage commence demain !

Rendez-vous sur : https://cyberworldcleanupday.fr/

CWCUD 2022 – NFT et métavers

Avez-vous déjà entendu parler de NFT et de métavers ?

Un jeton non fongible (ou NFT, de l’anglais non-fungible token) est une donnée valorisée composée d’un type de jeton cryptographique qui représente un objet (souvent numérique), auquel est rattachée une identité numérique (reliée à au moins un propriétaire). Cette donnée est stockée et authentifiée grâce à un protocole de chaîne de blocs (blockchain), qui lui accorde par là-même sa première valeur. En d’autres termes, il s’agit d’un acte de propriété consigné dans un registre numérique public et décentralisé.

Les NFT peuvent représenter des œuvres artistiques, des cartes de collection, des bandes dessinées, des collectibles de jeux… Cela peut se révéler particulièrement utile dans le monde de l’art, où la traçabilité et la provenance d’une œuvre sont primordiales.

La valeur d’un jeton est déterminée par le jeu de l’offre et de la demande, sans régulation de marché, et liée à la valeur symbolique associée à l’objet représenté, ainsi qu’au cours de la cryptomonnaie utilisée. (source Wikipédia)

Pour en savoir plus, cet article de RFI, “NFT: qu’est-ce que le «crypto-art»?” donne des exemples récents illustrant le développement de cette technologie dans le domaine de l’art. 

Les maisons de luxe s’y intéressent également, car cette technologie garantit l’authenticité d’un produit et permet de lutter contre les copies et les contrefaçons. Elles peuvent soit offrir un NFT correspondant à un produit physique lors de son achat, ou bien vendre des biens virtuels, sous forme de NFT, à utiliser dans le monde virtuel. Ainsi de nombreuses “collaborations” ont déjà eu lieu en ce sens, par exemple Gucci qui a créé une gamme de prêt-à-porter virtuelle (sacs à main, lunettes de soleil, etc.) pour des jeux vidéo comme Les Sims ou Roblox. (source fdc.capital).

Ces mondes virtuels dans lesquels notre avatar pourrait porter ces vêtements de luxe, ce sont les métavers. Peut-être avez-vous remarqué le changement de nom de la maison mère de Facebook ? Celle-ci se nomme dorénavant “Meta”, en référence à l’intérêt que porte Mark Zuckerberg à ces mondes virtuels. 

Ces derniers mois, plusieurs entreprises dont Adidas, Nike ou encore Carrefour ont investi dans les mondes virtuels existants, comme Decentraland ou The Sandbox, en achetant de l’immobilier virtuel. Ces acquisitions peuvent avoir pour objectif la spéculation, sur un marché (l’immobilier virtuel) en pleine croissance, ou la transformation en magasins qui proposeront directement la vente de leurs produits, ensuite acheminés par des livreurs dans le monde physique. (source Reporterre)

Au-delà des coûts énergétiques nécessaires à la blockchain (selon le type de preuve qui sera choisi), technologie sous-jacente aux NFT (voir notre article sur la blockchain), il est facile d’imaginer la pollution numérique liée au métavers qui nécessite des équipements de pointe pour s’immerger dans l’univers de réalité augmentée (casque 3D, gants…), et le “poids” de tout cet univers virtuel fait de décors complexes, avatars, vidéos… Ainsi comme le résume Reporterre dans son article très instructif: “Les métavers : mondes virtuels, pollution réelle”.

Des questions de sécurité se posent également, car le métavers risque d’attirer tous ceux qui cherchent à tirer profit de la discrétion qu’il offre pour prospérer illégalement. Dans le metavers, vous pouvez changer de nom, de sexe, d’apparence : le rêve pour les trafiquants et blanchisseurs d’argent. Pour les terroristes, le métavers pourrait aussi devenir à la fois une plateforme de recrutement et d’entraînement, mais aussi une cible et donc, le nouveau terrain d’expression d’un cyberterrorisme réinventé. (source franceinfo.fr)

Plus d’explications sur les enjeux du métavers à la lecture de cet article paru sur le site de France Info, “On vous explique ce qu’est le métavers, “l’internet du futur” qui fait rêver la tech”.

CWCUD 2022 – Cryptomonnaie et blockchain

Avez-vous entendu parler des cryptomonnaies et de la blockchain ? 

Une cryptomonnaie est une monnaie numérique émise de pair à pair (actif numérique), sans nécessité de banque centrale, utilisable au moyen d’un réseau informatique décentralisé. Elle utilise des technologies de cryptographie et associe l’utilisateur aux processus d’émission et de règlement des transactions. (source Wikipédia).

Il existe de nombreuses cryptomonnaies, dont la plus connue est le Bitcoin.

Une cryptomonnaie repose sur une blockchain, un registre distribué (ou grand livre de comptes), consultable par tous, qui répertorie l’ensemble des actions du réseau depuis l’origine. Les informations à ajouter sont appelées transactions, et sont groupées dans des blocs. Une transaction peut par exemple être un transfert de cryptomonnaie d’une personne à une autre. (source Wikipédia)

Ce procédé de sécurisation est nommé “minage” et les propriétaires des ordinateurs impliqués dans ce procédé sont nommés les “mineurs”.

La blockchain est par définition décentralisée, sécurisée et transparente. Ainsi, en vérifiant et en sécurisant chaque transaction, les mineurs contribuent au caractère infalsifiable de la blockchain. (source climate.selectra)

Le problème du minage du Bitcoin est sa forte consommation en énergie. En effet, la difficulté grandissante pour générer un Bitcoin (liée au nombre de Bitcoins en circulation) a pour conséquence l’augmentation des ressources énergétiques nécessaires. Au début du Bitcoin, un simple ordinateur était suffisant pour sécuriser des transactions et créer de la cryptomonnaie. Aujourd’hui, pour être rentables, les mineurs doivent s’industrialiser en investissant dans d’immenses fermes de minages. Ces fermes correspondent en réalité à de grands entrepôts s’apparentant à des data centers et contenant des dizaines voire des centaines d’ordinateurs en activité sans interruption pour produire du Bitcoin. Les mineurs industriels de Bitcoin (autrement dit, les entreprises dont c’est l’activité principale) ont alors cherché les pays où l’électricité était la moins chère pour y installer leurs infrastructures. (source climate.selectra)

Tout cela dépend en grande partie du protocole de blockchain utilisé. En effet, la consommation énergétique d’une blockchain à preuve d’enjeu (1 seul ordinateur impliqué, sélectionné au hasard) peut être réduite de 99,9 % par rapport à une blockchain à preuve de travail (tous les ordinateurs travaillent en parallèle, mais un seul aura été réellement utile, le plus rapide), comme c’est le cas pour le Bitcoin.

Le fonctionnement des cryptomonnaies est très bien résumé dans cette courte vidéo (2 min) et cet article, proposés sur le site Futura Sciences

CWCUD 2022 – Intelligence Artificielle et Big Data

Avez-vous déjà entendu parler d’Intelligence Artificielle et de Big Data ?

On parle depuis quelques années du phénomène de Big Data, que l’on traduit souvent par « données massives ». Avec le développement des nouvelles technologies, d’internet et des réseaux sociaux ces vingt dernières années, la production de données numériques a été de plus en plus nombreuse : textes, photos, vidéos, etc. Le gigantesque volume de données numériques produites, combiné aux capacités sans cesse accrues de stockage et à des outils d’analyse en temps réel de plus en plus sophistiqués, offre aujourd’hui des possibilités inégalées d’exploitation des informations. (source CNIL)

Ces données peuvent notamment être exploitées pour entraîner des ordinateurs, c’est l’intelligence artificielle, ou « IA » (« AI » en anglais, pour Artificial Intelligence), qui permet :

  • l’aide aux diagnostics ;
  • l’aide à la décision ;
  • la résolution de problèmes complexes, tels que les problèmes d’allocation de ressources ;
  • l’assistance par des machines dans les tâches dangereuses, ou demandant une grande précision ;
  • l’automatisation de tâches. (source Wikipédia)

Elle est présente aujourd’hui dans la vie courante, sans qu’on s’en rende compte : aide au diagnostic médical, renseignement policier, logistique et transport… ou encore création de visages humains, équipement de voitures autonomes. Parmi les exemples plus superficiels, des ordinateurs sont entraînés pour battre les meilleurs humains aux échecs, jeu de go, poker et autres jeux vidéo. Parmi les exemples les plus dangereux, car potentielle source de désinformation et de manipulation, le remplacement d’un visage par un autre dans les vidéos DeepFake. 

Certaines grandes entreprises revendiquent de leur côté l’usage de l’intelligence artificielle pour venir au secours du climat, tel Microsoft et son programme “AI for Earth”, avec pour objectifs affichés de ralentir le changement climatique, protéger la biodiversité et réduire la pollution.

Cependant, dans un communiqué publié le 6 juin 2019 par le MIT, des chercheurs de l’Université d’État du Massachusetts à Amherst (États-Unis) évoquent l’impact environnemental de l’intelligence artificielle. Selon les scientifiques, l’apprentissage d’un seul modèle d’intelligence artificielle émet autant de carbone que cinq voitures durant toute leur vie ! L’industrie de l’intelligence artificielle a même été comparée à celle du pétrole : une ressource de plus en plus recherchée et utilisée à l’échelle mondiale. (source Sciencepost.fr)

Voici un article du journal du CNRS qui donne d’autres exemples d’utilisation du Big Data, mais alerte également sur la pollution numérique qui y est liée, à cause des quantités exponentielles de données à stocker et à traiter.